So I'm going to a nerd convention this weekend and I made myself a t-shirt just for the occasion
GNU Terry Pratchett
GNU Terry Prachett
GNU Terry Pratchett
So I thought this was commonly known internet navigation (but apparently it might just be those of us who have been using the internet since the 90’s who still know it). Or so it seems based on… a grumpy comment I got.
When you see an arrow like this:
It means you click it to expand out a hidden section.
It’s an accordion section/menu! It’s useful in web design to hide information that may be overwhelming under specific headers so people can only see what they need.
Here I’m using it for people who need the content warnings to be able to check, but for those who don’t need them and don’t want to be spoiled to just move right past without accidentally reading anything.
It’s still the user’s responsibility to click the arrow and read things as they need! But it is all warned. (And, yes, the all encompassing issues are already a tag on the fic, I’m just providing additonal warnings per chapter.)
Detail of Portrait of Princess Sibylle of Cleve, 1526, by Lucas Cranach the Elder (1472-1553)
ANTI-CAPITALIST AFFIRMATIONS
i am allowed to spend my time creating things, even if they are not beautiful.
there is no such thing as a "real job." all forms of work are real and valid.
there is nothing that i need to accomplish to be worthy. i am already worthy.
doing nothing is good for my soul.
i am not defined by what i produce.
my worth cannot be measured by my paycheck, my job title, or a list of professional or academic achievements.
i do not need to monetize my hobbies, it is enough to spend time doing something i love.
i will not let society decide what success looks like. i can define what successful life looks like for me.
it was kind of fucked up for wall-e to be that way about fat people now that im thinking about it
Avant, étudier c’était pour faire briller des étoiles dans les yeux des adultes. C’était pour faire croire que j’étais quelqu’un de bien, de digne d’intérêt. C’était facile, c’était un jeu, je me racontais des histoires, ce en quoi j’excellais, on disait tu iras loin, et j’étais persuadée que c’était vrai. Longtemps, étudier a été une échappatoire, une fierté, un moteur d’ambition, quelque chose que j’aimais.
J’écrivais mes dictées comme des lettres d’amour. Je récitais l’alphabet comme un poème. Etudier valait la peine.
Aujourd’hui, maintenant que je suis adulte (qu’il est laid, ce mot, qu’il est écrasant), étudier est un mot qui me tord le ventre. Ce sont sept lettres comme une menace irrationnelle, sept lettres en moi qui font résonner les pierres. Pour mes études j’ai créé des échos qui font rouler des graviers dans ma gorge et me lacèrent de l’intérieur, l’angoisse en est devenue physique, et moi je suis : incontrôlable. J’ai des coups de sang, des crises de larmes, des rages infantiles. Je me noie entre mes fiches et mes listes interminables.
Il faut croire que même les études réveillent des monstres. Je suis terrifiée : de rater ma vie, de ne rien valoir, de me battre sans savoir pourquoi. Je suis terrifiée de poursuivre dans cette voie et de me rendre compte dans trente ans que ce n’était pas la mienne, que voilà, je me suis trompée, et que j’ai passé toute une vie à satisfaire des désirs qui n’étaient jamais les miens. C’est que je ne suis pas faite pour choisir, je n’ai pas de voie, non ; je suis mouvante et incapable de faire le deuil des possibles.
Je ne sais pas me définir sans ma quête de perfection, mes ambitions démesurées, mes exigences tyranniques. Je ne suis pas : sociable, jolie, intéressante, drôle, désirable. Alors je ne sais pas qui je suis si je ne parviens pas à réussir. C’est tout ce qu’il me reste. Je ne sais rien faire d’autre que cela, répondre à des exigences académiques, rentrer dans la norme, avoir un parcours sans accrocs.
Pour la première fois, étudier n’est pas facile. Peut-être que je n’irai pas si loin. Peut-être a-t-on placé en moi trop d’espoirs, trop d’attentes : des étouffements. J’ai l’impression que je n’ai jamais grandi, que j’ai fait semblant. Comment se faire à l’idée de décevoir ?
French. Posts sometimes. Can't pass up an opportunity to apocalypse. (Yes, I know it's not a proper verb.)
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